Sang, sueur, rage, satané mentor ! Whiplash nous rappelle que le dépassement de soi pour une cause, un idéal ou un rêve n'est heureusement pas l'apanage de certains.

Cela dit, je continue d'arrêter le Djembé. Trop mal aux doigts rien que d'y repenser.

Il serait presque superficiel de commenter le chef d'oeuvre "Mommy". Mieux vaut donc être vraiment superficielle: je suis allée voir ce film sortie du coiffeur, après avoir acheté une tringle et un rideau occultant mauve, la salle de ciné était chaude, bondée, presque bombée, l'écran était beaucoup trop loin, j'étais assise entre des étudiants avec des tee shirts anticapitalistes et des jeunes retraitées s'empiffrant de bonbons, et la salle n'a pas émis un son pendant tout le film et après. Signe sonore d'une vraie claque cinématographique. 

Ces derniers jours étaient très contrariants. Il a fait chaud. Des esprits se sont bêtement échauffés. La stupidité et la haine ont pris souvent le dessus. 

Pour faire un break, je suis allée voir Maestro. Un film qui m'a fait voyagé vers l'essentiel. L'art, l'amour, l'humour et la transmission. Envie de capturer à nouveau des instants de tournage, avant mon retour à New York.

Le vent se lève est un film tout simplement magnifique.

Ce sont déjà trois mots de trop.

En cet hiver un peu rugueux, rien de tel que savourer Lunch Box. De retour dans mon appartement parisien, tout en défiant mon estomac d'un plat de pâtes douteuses, j'ai pensé que les salles de ciné du prochain quart de siècle devraient être équipées de diffuseurs d'odeur, et que mon prochain voyage sera peut-être l'Inde.

J'ai vu deux fois casse-tête chinois. Beau, tendre, émouvant, dynamisant, intelligent. En bref, un super troisième volet de Klapisch, qui donne envie de retourner à New York... et pourquoi pas d'aller en Chine, et en tous les cas de se prendre un peu la tête avec les choses de la vie.